Les données de cet article sont tirées des recensements de la population entre 1841 et 1936 disponibles sur le site des archives départementales. Ces dénombrements de la population, comme ils étaient nommés avaient lieu tous les cinq ans, ce qui fait pour la période considéré treize documents analysés (il n’y a pas de recensement pour les années 1871, 1886, 1891, 1896, 1911, 1931).
L’analyse des différents métiers exercés par les Auzouvillais n’est pas toujours aisé dans la mesure ou les dénominations varient d’un recensement à l’autre.
On relève plus de soixante métier différents, témoin de la vitalité du village, on aura ci-après un aperçu ni limitatif ni chronologique :
le tonnelier Marcellin Saint Denis, le maître d’hôtel Jacques Boitard, le peintre Elphège Lesueur, le marchand de chevaux Désiré Chevalier, le maître de danse Alexis Leroy, le charpentier Eugène Vivien, les couvreurs en paille Jacques Gilles et Fréderic Filleul, le couvreur en ardoise Henri Templier, le bourrelier Pierre Boulenger, le tailleur d’habits Elphole Brayer, l’armurier Théodore Plet, le charron Ferdinand Gautier, le taupier Philigène Daunou, le voiturier Jean-Baptiste Mabire, les maçons Jacques et Louis Honnet, la modiste Elisa Lepeuple, le balayeur Napoléon Chognard, le rémouleur Edouard Bonnerave, l’entrepreneur de battage Léon Canuel, le laitier Emine Manesse, le bûcheron Jules Philippe, la matelassière Albertine Lefrançois, le berger François Neveu, la chemisière Caroline Leroy, le palefrenier Alphonse Forget, le cantonnier François Leroy, la tricoteuse Ernestine Honnet, la repasseuse Maria Trubert, le cocher Estime Duval, le grainetier Onézime Boucher, le colporteur Honoré Caron, le taillandier François Lefebvre, le maréchal ferrant Pierre Chartier, le charpentier boulanger Jean-Baptiste Lefebvre, le tailleur de limes François Lefebvre, le tourneur sur bois Jacques Gilles, le capitaine de la garde nationale Guillaume Boulenger.
Il y eu aussi un briquetier, un coiffeur, un garde-champêtre, une mercière, un serrurier, un vacher, un terrassier, une tisserande, un menuisier, un livreur, un herbager, ….
Et quelques métiers inconnus ou fruits d’un recenseur fantaisiste :
quel était ce métier pratiqué par Georges Lainé en 1866: facteur de liquides
et celui qu’exerçait Eugène Barbier en 1876 : couvreur de cylindres
en quoi consistait le métier de François Trubert en 1856 : plieur de haies
Marneur ouvrier qui répand la marne sur les terres à labourer; ouvrier qui travaille dans une marnière.
Tailleur de limes, autrefois les limes étaient entièrement taillées à la main, dent par dent, dans des ateliers.
Piqueur ouvrier taillait les limes ou piquait les râpes.
Desservant personne qui assure le service de la paroisse.
Bourrelier travaille la bourre et le cuir afin de réaliser des pièces d’attelage pour le travail des chevaux.
Taillandier fabrique des outils tranchants, on parlait jadis du « taillant » d’un outil, tels que ciseaux, cisailles, haches, serpes.
Taupier preneur de taupes employé à chasser, détruire les taupes dans les terrains envahis par les taupinières.
Couvreur en paille réalisait des couvertures en paille de blé, de seigle ou de roseaux.
Charron artisan spécialiste du bois et du métal. Il concevait, fabriquait, entretenait ou adaptait, réparait les véhicules avant la motorisation.
Modiste créateur de chapeaux.
Rémouleur personne qui pratique l’affûtage des ustensiles coupants et tranchants du ménage, des jardiniers, des agriculteurs sur une petite meule ambulante.
Matelassier qui fait ou répare des matelas.
Palefrenier employé chargé de s’occuper des chevaux.
Colporteur vendeur ambulant transportant avec lui ses marchandises par les villes et villages.
Maréchal ferrant artisan dont le métier consiste à ferrer les pieds des chevaux et autres équidés et à s’occuper de leur parage.