Les données qui servent à la rédaction de cet article sont tirées des recensements de la population entre 1841 et 1936 disponibles sur le site des archives départementales.
Les chantepleuriers ne sont identifiés comme tel qu’en 1841 ensuite ils seront repérés en tant que fondeur de cuivre. Ils sont répartis que toute la commune exception faite de la grange du Chemin. Le déclin de cette profession intervient partir de 1861, époque à laquelle apparaissent les premiers emplois dans les filatures de la vallée de l’Andelle. C’est en 1906 que sont recensés les derniers chantepleuriers, il en sera dénombré 8 : Paulin Edeline 42 ans (le centre), Georges Edeline 51 ans (rue Morel), Albert Vigneux 13 ans (le Thil), Dieudonné Delesques 64 ans (le Thil), tous quatre travaillant pour Louis Joulin 28 ans (rue Morel). William Edeline 56 ans (les Lesques) travaillant pour Arcade Caron 70 ans (rue Morel). Florentin Lefebvre 66 ans (les Lesques).
Comme on peut le constater il n’y a pas de limite d’age à l’époque ni pour commencer, ni pour arrêter.
On parle souvent des chantepleuriers mais on oublie souvent une profession complémentaire : mouleur ou plus exactement mouleuse, cette fonction est souvent exécutée par des femmes et bien souvent par la femme du chantepleurier. Lors des recensements elle est bien souvent ignorée. La dernière mouleuse recensée fut Victorine Vigneux 67 ans (le Thil) qui travaillait pour Louis Joulin.